Pourquoi l’Italie a gagné l’Euro 2021
Le 9 juin, Serie A Mon Amour annonçait le sacre de la Squadra Azzurra lors de cette édition de l’Euro 2021. Voilà pourquoi l’exploit a eu lieu.
Parce que la forme
L’Italie entamait sa compétition sans avoir perdu depuis près de deux ans et demi. De quoi arriver serein. Et la phase de groupes (3-0 vs Turquie, 3-0 vs Suisse, 1-0 vs Pays de Galles) n’a fait que confirmer ce qui était attendu : une équipe très équilibrée entre défense bien assise (deuxième meilleure défense derrière l’Angleterre) et secteur offensif rôdé et dangereux (meilleure attaque du tournoi avec l’Espagne). Elle en est désormais à 34 matches sans défaite, à une unité d’égaler le record mondial.
Parce que la souffrance
L’Italie aime en baver. Cela a même tendance à lui titiller son orgueil et à la faire se surpasser. Là où d’autres équipes céderaient, elle trouve dans ses moments faibles des ressources inespérées qui lui permettent de relever la tête. Le 8e de finale contre l’Autriche (2-1 après prolongs) et la demie sans possession (29% pour l’Italie) face à l’Espagne (1-1, victoire aux t.a.b), l’ont prouvé. Maso, et fière de l’être.
Parce que Mancini
Roberto. Mancini. Le Joueur. L’Homme. Le Sélectionneur. Arrivé sur un champ de ruines après la non-qualification à la Coupe du monde 2018, lui seul croyait voir la Nazionale au sommet dès l’échéance internationale suivante. Un acte de foi, de patience, d’amour envers un groupe qu’il a refondé avec une finesse et une intelligence dignes des plus grands. Le tout entouré d’une équipe technique composée également avec malice, entre expérience et jeunesse, avec notamment Gianluca Vialli, Daniele De Rossi, Gabriele Oriali ou encore Alberico Evani.
Mancini le calme. Mancini l’émotion. Mancini la diplomatie. Mancini la justesse tactique. Mancini les bons choix. Comme avoir installé Di Lorenzo titulaire à droite au détriment de Florenzi, avoir confirmé la doublette Chiellini-Bonucci dans l’axe et sorti Locatelli du XI pour Verratti, malgré le début d’Euro sensationnel du milieu de Sassuolo.
Parce que le groupe
Bien sûr, la Squadra Azzurra aura aligné des joueurs de très haut niveau. Bien sûr, Donnarumma excellent sur sa ligne et joueur du tournoi, Spinazzola marchant sur l’eau jusqu’à la fin des quarts, Jorginho plaque tournante et machine à récupérer, bien sûr Insigne et surtout Chiesa, le bison fou.
Mais cette Italie aura fait la différence, comme marqué les esprits, par son unité. Son envie. Forcément, cet hymne hurlé. Évidemment, ces joueurs célébrant, ensemble, chaque six mètre gagné. Peut être moins visiblement, ce banc sous tension, complice, prêt à exploser à tout moment. Une équipe, une vraie, là où d’autres sélections n’ont pas affiché autant de solidarité.
Parce que Giorgio Chiellini
Nous écrivions, le 9 juin : « Cet Euro sera sûrement le dernier tour du défenseur avec son équipe nationale. Moins bon que les saisons précédentes, Go Go Gorilla va livrer la compétition de sa vie. (…) Le Turinois va sortir son plus beau vice, ses coups les plus bas, les extérieurs les plus improbables et ses relances les plus propres pour dire au revoir comme il faut. La défense de l’Italie vous inquiète ? Il sera là pour tenir la baraque, une dernière fois. »
C’était en-dessous de la vérité. Capitaine héroïque au milieu d’un groupe en pleine transition générationnelle, Chiellini, en plus d’avoir été irréprochable, aura sorti certains adversaires de leur match et lâché les (sales) gestes au bon moment. Notamment ce tirage de maillot à la gorge monstrueusement intelligent sur Saka lors du temps additionnel contre l’Angleterre en finale.
Qui a dit que 36 ans, c’était trop vieux pour être le meilleur défenseur du monde ?
À lire aussi :
Photo Icon Sport
Bravo à l’ Italie.
Pour moi, l’ Espagne était largement supérieure et méritait cette finale, mais le sort en a voulu autrement. Hé oui, les pénos, c ‘est quand même la loterie (d’ailleurs l’ Espagne aurait pu y rester en 1/4 contre la Suisse).
Ce qui m’a le plus étonné, c ‘est …. le fair play. Complètement inhabituel chez les ritals 🙂 Désolé, mais la comédia del arte ça les connait. Et même plus : la tricherie … Légendaire pour les italiens. Là, je suis resté sur le cul !! Sympas, enthousiastes, offensifs, … honnêtes !
Donc bravo. Belle victoire méritée !!
La commedia del arte C’est un argument de footix qui ose affirmer qu’aucun joueur de l’histoire de son pays n’a simulé. Bon…
En fait t’as rien pigé au football. Le foot c’est pas une passe à 10 ou un taureau pour marquer… 1 petit but. 71% de possession pour 15 tirs, c’est une honte en fait.
La défense est un art. Souffrir ensemble c’est sentir la vie avec la mort qui souffle dans sa nuque. C’est beau. C’est ça le foot. L’ abnégation.
C’est ce que l’Italie a appris à Deschamps, Zidane, thuram, dessailly etc, qui leur a permis detre de sublimes champions du monde en 98. Sans ça la France serait encore dans les poubelles de l’histoire à chercher à faire du beau jeu !
Bref. Trace ta route on est pas sur rmc sport ici.
[…] a-t-il eu un impact sur les performances des hommes de Mancini ? Les quatre nuls ont eu lieu après le sacre continental, avec une équipe fatiguée et sans idée offensive, loin du festival […]
[…] de l’Italie lors de l’Euro 2020 gagné par la Squadra Azzurra, Chiellini aura enfin gagné un titre avec l’équipe nationale, avec laquelle il a largement […]
[…] Corriere dello Sport annonçait que le sélectionneur Roberto Mancini avait assisté en personne à la victoire de la Lazio contre Bologne. Au-delà des deux buts et de […]
[…] l’arrivée de Mancini et la victoire à l’Euro 2020, le traumatisme reste présent, enfoui, et le risque de voir la Nazionale trembler fin mars […]
[…] Pourquoi l’Italie a gagné l’Euro 2021 […]
[…] départ du champion d’Europe 2020 aura-t-il un impact au-delà du sportif pour les partenopei ? Il en aura déjà un dans le coeur […]
[…] Pellegrini et Abraham pour saupoudrer de l’amour, et, cerise sur le gâteau, le retour du héros LEONARDO Spinazzola (coeur avec les […]