Barrages : 5 raisons de trembler pour l’Italie

Barrages : 5 raisons de trembler pour l’Italie

18 mars 2022 0 Par Nicolas Basse

L’Italie va disputer fin mars les barrages pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Une demie contre la Macédoine du Nord le 24 mars et la finale, en cas de victoire, le 29 mars, potentiellement face au Portugal. Voici les 10 raisons de trembler pour les supporters de la Squadra Azzurra.


1 – Le souvenir de la Suède


Oui, l’Italie, quadruple championne du monde, n’est pas déjà qualifiée pour le prochain événement mondial.

La dernière fois qu’elle a dû jouer sa place pour une Coupe du monde, cela s’est mal terminé et elle n’a pas vu l’édition russe de 2018. Qui ne se souvient pas de la terrible double confrontation face à la Suède en novembre 2017 ? Une défaite 1-0 à l’extérieur et ce triste 0-0 insuffisant au retour, concédé à San Siro. Sous les yeux du sélectionneur Gian Piero Ventura totalement hors du coup et causant les larmes d’un Gigi Buffon jouant son avant-dernier match en bleu.

Malgré l’arrivée de Mancini et la victoire à l’Euro 2020, le traumatisme reste présent, enfoui, et le risque de voir la Nazionale trembler fin mars n’est pas infondé. La seule différence ? Il s’agira en demie comme en finale d’un match sec.


2 – L’ennemi de l’intérieur


Goran Pandev a pris sa retraite internationale et le vieux génie ayant fait quasiment toute sa carrière en Italie ne pourra pas embêter son pays d’adoption. Qu’à cela ne tienne, pour remplacer l’homme au pénis sur le front, c’est le jeune Eljif Elmas, 22 ans, qui a les commandes de la Macédoine du Nord. Le milieu, arrivé à Naples il y a près de trois ans, a tout pour faire mal à la défense transalpine. Technique, vivace, livreur de caviar, il peut aussi se muer en buteur. La preuve ? Déjà neuf réalisations en 37 sélections.

Elmas sera là pour satisfaire son capitaine Stefan Ristovski, latéral roublard de 30 ans ayant passé sept saisons… En Serie A.


3 – Chiesa blessé


Un seul joueur vous manque et tout le pays se retrouvé éliminé ? Peu inspiré offensivement depuis la fin de l’Euro, l’Italie de Roberto Mancini devra se passer lors des barrages de son meilleur joueur devant : Federico Chiesa. L’ailier de la Juventus souffre d’une rupture des ligaments croisés et ne sera de retour que pour la saison 2022-23. À Berardi, notamment, avec ses 12 buts et 14 passes décisives en Serie A mi-mars, d’allumer le feu.


4 – La revanche de CR7


En cas de victoire face à la Macédoine du Nord, l’Italie affrontera le vainqueur de Portugal-Turquie. Qui n’a pas imaginé la finale opposant la Squadra Azzurra à la Seleção ? Qui ne voit pas un Cristiano Ronaldo de gala claquer un triplé et célébrer de son plus beau SUUUUU devant des Italiens à terre ? La performance XXL de CR7 face à ses anciens coéquipiers de la Juventus semble, malheureusement, inévitable.


5 – Défense décimée


Spinazzola-Chiellini-Bonucci-Di Lorenzo. Sur la défense titulaire de l’Italie à l’Euro 2020, seul… Di Lorenzo était à 100% physiquement… Jusqu’au weekend précédant les barrages. Blessé, il a dû déclarer forfait. L’arrière-gauche Spinazzola, brillant à l’Euro, est d’ores et déjà forfait, tandis que la charnière Bonucci-Chiellini reviendra à peine de blessure pour les barrages.

Quelle défense choisira Roberto Mancini, en l’absence de ses tauliers ? Si le quatuor Emerson-Bastoni-Acerbi-Florenzi n’a pas à rougir, il ne s’agit pas vraiment du même calibre, et la souffrance sera rude face à CR7, Bernardo Silva, Diogo Jota et compagnie. À moins que le Re Giorgio ne consente à un nouveau sacrifice en faisant fi de son corps.


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