2001-2002 : la meilleure saison de Trezeguet en Serie A

2001-2002 : la meilleure saison de Trezeguet en Serie A

27 mars 2022 5 Par Nicolas Basse

David Trezeguet est le plus grand buteur étranger de l’histoire de la Juventus. Et sa saison 2001-2002 restera dans les mémoires des amoureux de la Vieille Dame et des suiveurs de la Serie A.


Victoire à la Coupe du monde 1998, but en or en finale de l’Euro 2000 face à l’Italie, 34 buts en 71 sélections. David Trezeguet est un monument de l’équipe de France, mais sujet à débats. Au choix : l’ombre de Thierry Henry, le pénalty manqué lors de la finale 2006 (encore contre l’Italie), le peu de ballons touchés ou encore l’implication limitée dans la construction du jeu. Sa carrière transalpine aura plus fait l’unanimité.

Au-delà des chiffres et du palmarès (171 buts en 320 matches avec la Juventus de Turin, meilleur buteur étranger du club, deux titres de Serie A, deux Supercoupes, une finale de C1) le Roi David aura été important dans les moments clés.


Danse avec les stars


La saison 2001-2002 est le chef d’oeuvre de la carrière de Trezeguet dans la Botte et la manifestation la plus concrète de sa terrible efficacité. Le championnat de l’époque ? La Roma de Capello, tenante du titre, avec Totti, Batistuta, Cafu, Candela ou encore Montella. L’Inter de Cúper comptant dans ses rangs Zanetti, Toldo, Vieri, Cordoba, Seedorf et autres. Ou encore l’AC Milan des débuts d’Ancelotti, alignant Gattuso, Shevchenko, Albertini, Rui Costa, Costacurta, Pirlo, Inzaghi…

Une Serie A monstrueuse, avec, évidemment, la Juventus. Si Zinedine Zidane (Real Madrid) et Pippo Inzaghi (AC Milan) sont partis, l’ex-nouvel entraîneur Marcello Lippi peut compter sur des renforts de poids. Buffon, Thuram et Nedved arrivent et vont s’ajouter à un effectif déjà très solide.


La Vieille Dame fait sa saison avec, globalement, ce onze : Buffon – Pessotto, Montero, Iuliano, Thuram – Tacchinardi, Davids, Nedved, Zambrotta – Del Piero, Trezeguet. Avec, pour tourner, Zenoni, Ferrara, Conte et Tudor. Autrement dit, du sérieux.

Droit au but


En 2001-2002, dans une Serie A à 18 équipes, David Trezeguet entame sa deuxième année en Italie et joue 34 matches sur 34 possibles. Aucune blessure, une concurrence (Salas, Zalayeta, Amoruso) limitée à quelques entrées en jeu. Trezegol est sur un nuage. Il marque à 24 reprises en championnat et délivre 4 passes décisives. Ce qui lui vaudra les titres de meilleur joueur de la saison de l’autre côté des Alpes et celui de meilleur buteur, à égalité avec Dario Hübner.

L’importance de Trezeguet dans le titre, arraché avec un point d’avance sur la Roma, est capitale. Sur ses 24 buts, 10 sont des ouvertures du score, 4 des égalisations et 7 des buts du break. Comme noté par Julien Müller, seules 3 réalisations n’ont pas d’impact véritable dans la course au scudetto.


Duo fou


Évidemment, l’attaquant français doit sa réussite à son association avec son grand complice, le capitaine Alessandro Del Piero. Le feu follet italien inscrira, de son côté, 16 buts, pour 8 passes décisives, majoritairement à destination de son collègue offensif. À eux deux, 40 pions, et ce rien qu’en Serie A.


En 2001-2002, les Bianconeri parviennent en finale de la Coupe d’Italie (perdue en aller-retour face à Parme) et se qualifient pour le feu deuxième groupe de la Ligue des champions. Sur la scène européenne, les 8 buts et 3 passes dé en 10 matches de Trezeguet et le 4-4 du Pinturicchio ne suffisent pas à atteindre les quarts.

Ce ne sera que partie remise, puisque les compères gagnent à nouveau la Serie A l’année suivante et atteignent la finale de la Ligue des champions face à l’AC Milan. Que la Juve perdra aux tirs au but avec, notamment, un pénalty manqué par David Trezeguet.


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