Euro 2022 : présentation de l’Italie

La Squadra Azzurra participe à l’Euro féminin qui se déroule en Angleterre du 6 au 31 juillet 2022. Voilà ce qu’il faut savoir sur l’équipe d’Italie.

L’Historique de l’Italie à l’Euro

Pour sa douzième participation à l’Euro féminin, l’Italie est, avec la Norvège, le pays avec le plus de présences dans la compétition. Finaliste en 1993 à la maison (défaite 1-0 contre la Norvège) et en 1997 (défaite 2-0 face à l’Allemagne), elle est aussi montée sur la troisième place en 1987.

Depuis le début des années 2000, seulement deux quarts de finale à se mettre sous la dent, pour trois éliminations dès la phase de poules.

Forme

Quart de finaliste de la Coupe du monde 2019, la Squadra Azzurra revient doucement parmi les bonnes nations mondiales. Néanmoins, elle ne fait pas encore partie des favorites. La preuve avec une qualification à cet Euro grâce à sa position parmi les trois meilleurs deuxièmes de groupes, après avoir fini derrière le Danemark.

Sur le papier, les Azzurre présentent une très belle forme : 16 matches disputés depuis janvier 2021, pour un nul (avril 2021 face à l’Islande) et deux défaites (novembre 2021 contre la Suisse puis février 2022 aux TAB face à la Suède en finale du tournoi d’Algarve). Sinon, que des victoires, dont des succès de prestige face au Danemark, la Norvège ou encore les Pays-Bas, champions d’Europe en titre.

Juste avant le début de l’Euro, l’Italie a concédé le nul en préparation face à l’Espagne.

Le groupe

Le tirage au sort a placé l’Italie dans le groupe D, avec la France, la Belgique et l’Islande. Derrière les Bleues, la Nazionale fait figure de favorite pour la deuxième place. Si l’Italie se qualifie pour les quarts de finale, elle rencontrera selon sa place le 1er ou le 2e du groupe C. Les Pays-Bas, tenants du titre, et la Suède, grande nation du foot féminin, devraient être au programme en cas de quart.

Les dates

10 juillet : Italie-France (21h)
14 juillet : Italie-Islande (18h)
18 juillet : Italie-Belgique (21h)

Quarts du 20 au 23 juillet. Le 22 si l’Italie termine deuxième, le 23 si elle domine son groupe.
Demies les 26 et 27 juillet.

Finale le 31 juillet.

Les 23 italiennes

Gardiennes : Francesca Durante (Inter), Laura Giuliani (Milan), Katja Schroffenegger (Fiorentina)

Défenseures : Elisa Bartoli (AS Roma), Valentina Bergamaschi (Milan), Lisa Boattin (Juventus), Lucia Di Guglielmo (AS Roma), Maria Luisa Filangeri (Sassuolo), Sara Gama (Juventus), Martina Lenzini (Juventus), Elena Linari (AS Roma)

Milieux : Arianna Caruso (Juventus), Valentina Cernoia (Juventus), Aurora Galli (Everton), Manuela Giugliano (AS Roma), Martina Rosucci (Juventus), Flaminia Simonetti (Inter)

Attaquantes : Barbara Bonansea (Juventus), Agnese Bonfantini (Juventus), Valentina Giacinti (Fiorentina), Cristiana Girelli (Juventus), Martina Piemonte (Milan), Daniela Sabatino (Fiorentina)

Les stars

Barbara Bonansea, le grain de folie

La joueuse de la Juventus est un vrai atout sur le côté. Dotée d’une grande technique et très vive, elle peut créer le déséquilibre à tout moment, marquer, et ne rechigne pas pour défendre. Du haut de ses 31 ans et de ses 80 sélections, Bonansea fait figure de meneuse offensive. En 2021, elle a été pour la deuxième année consécutive choisie dans le XI FIFPro européen.

Sara Gama, la patronne

À 33 ans, la défenseure centrale de Turin aux 130 sélections est le dernier rempart de ce XI italien. Une joueuse habile, solide, très expérimentée. Va-t-elle vivre sa dernière compétition majeure avec les Azzurre ?

Manuela Giugliano, la relève

24 ans et déjà plus de 50 sélections pour la joueuse de la Roma. Technique, dotée d’une très bonne vision du jeu, la milieu a de quoi apporter un vrai plus à l’entrejeu de la Nazionale.

Cristiana Girelli, la buteuse

Meilleure marqueuse de l’équipe d’Italie actuellement (52 buts en 86 sélections), la star de la Vieille Dame a été élue joueuse de Serie A en 2020 et 2021. Si elle n’a pas fini en tête du classement des buteuses domestiques cette année, elle reste l’atout numéro un des Azzurre pour conclure les actions. De la tête, de manière spectaculaire ou en renarde.

La sélectionneuse : Milena Bertolini

Arrivée en 2017 pour prendre la suite de la légende Antonio Cabrini, l’ancienne défenseure centrale Milena Bertolini avait de 2012 à 2017 été à la tête de Brescia, alors parmi les meilleures équipes d’Italie. Comme joueuse (avec la Reggiana et Modène x2) puis comme entraîneure (avec Vérone et Brescia x2), elle a remporté trois fois la Serie A.

Elle voue, comme tout italien(ne), une importance à la préparation physique. Adepte du 442 et du 433, Bertolini a plusieurs fois expliqué être influencée par Carlo Ancelotti pour les techniques managériales et par Guardiola et Zeman concernant le jeu offensif. La clé de sa flexibilité ? Barbara Bonansea, qui peut jouer sur l’aile en 4-4-2 ou dans l’attaque à trois en 4-3-3.Parviendra-t-elle à franchir un cap avec l’Italie, cinq ans après son arrivée à la tête de la sélection ?

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