CDM 2022 : le XI des joueurs de Serie A

CDM 2022 : le XI des joueurs de Serie A

18 décembre 2022 0 Par Nicolas Basse

La Coupe du monde 2022 est terminée. Et certains joueurs de Serie A, à défaut de voir les Italiens, ont brillé.


Wojciech Szczęsny (Juventus – Pologne)


Pas grand chose à se reprocher dans le parcours de la Pologne, avec des matches de haut niveau en phase de poules. N’aurait peut-être pas dû défier Mbappé via une punchline gratuite avant le 8e de finale, perdu 3-1 avec un doublé de Kyky.

Théo Hernandez (AC Milan – France)


Il n’a pas toujours été impérial dans son dos, mais le jeune latéral a su remplacer au pied levé son frère Lucas, blessé, en début de tournoi. Sa complicité avec Mbappé a permis aux Bleus d’aller loin, et il a su montrer ses qualités offensives si appréciées en Serie A.


Kim Min-Jae (SSC Napoli – Corée du Sud)


Comme son équipe nationale, il a livré une phase de poules correcte, avant d’être emporté par la vague brésilienne en huitièmes (4-1). Mais le défenseur central de 26 ans, auteur d’un superbe début de saison à Naples, n’a pas démérité.


Kamil Glik (Benevento – Pologne)


Oui c’est de la triche, Benevento est en Serie B. Mais le vieux Kamil, 34 ans sur le papier, 41 d’apparence, a été un solide gaillard avec sa Pologne. On a même cru qu’il parviendrait à museler son ex-coéquipier monégasque, Kylian Mbappé, face aux Bleus…


Marten de Roon (Atalanta BC – Pays-Bas)


Oui, il a plutôt joué milieu central et nous aurions pu mettre Dumfries dans le couloir droit. Nous ne l’avons pas fait. Et alors ? Le joueur de Bergame a participé au beau tournoi des Pays-Bas avec intensité, fluidité, et sans chichis.


Marcelo Brozovic (FC Inter – Croatie)


Ce milieu Brozovic-Modric-Kovacic a fait très, très mal à la tête, une fois de plus. Et le Marcelo de l’Inter a encore montré que quand il le veut, il fait partie des tout meilleurs du monde. Sérénité, intervention, vision, mental. Une machine ! Va t’en griller une Marcelo, tu l’as méritée, tout comme ta médaille de 3e.


Adrien Rabiot (Juventus – France)


Il s’est imposé comme un taulier du onze de Deschamps. Partout, tout le temps, alliant technique, physique et remontées ultra propres. Le Rabiot vu depuis quelques semaines à la Juventus qui, s’il se maintient à ce niveau, peut aider la Vieille Dame à remonter très haut. Et qui peut s’installer quelques années au chaud comme titulaire indiscutable des Bleus.


Sofyan Amrabat (Fiorentina – Maroc)


Non, ce n’est pas le joueur d’un mondial. Amrabat est, depuis des mois, un élément sûr de la Viola. Mais il a poussé le niveau encore plus haut au Qatar, se sublimant comme l’élément central de la récupération, omniprésent, et de la relance, avec précision. Y’aura-t-il décompression après cette 4e place historique pour un pays africain ?


Filip Kostić (Juventus – Serbie)


Quand le Serbie s’est décidée à jouer, le gaucher a brillé. Quand elle a été en-dedans (la majorité du temps), il a également disparu. Kostíc est capable de coups d’éclat dans une équipe moyenne, mais n’est pas un top player, soyons honnêtes. Et personne n’assure le contraire, d’ailleurs.


Angel Di Maria (Juventus – Argentine)


Génie ? Poulet sans tête ? Gaucher fou ? Angel a traversé le mondial en grande partie blessé, sur le banc. Il est revenu pour la finale. A mis Koundé dans sa poche, collé quelques gestes techniques, obtenu un pénalty et marqué un but. Plutôt un génie qu’un poulet sans tête, dans les grands moments ?


Olivier Giroud (AC Milan – France)


Encore une fois annoncé hors des plans du sélectionneur Didier Deschamps, Olivier Giroud, 36 ans, a été patient, est revenu, et a collé 4 buts dans un mondial où il a occupé la place de titulaire de l’équipe de France. Quatre buts, dont l’ouverture du score en 8e de finale contre la Pologne et le 2-1 face à l’Angleterre. Olivier Giroud, le grand.

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