Nazionale : le cauchemar en 5 stats

Nazionale : le cauchemar en 5 stats

25 mars 2022 0 Par Nicolas Basse

Éliminée par la Macédoine du Nord, l’Italie n’a plus participé à la Coupe du monde depuis 2014. Un comble pour une nation l’ayant remportée à quatre reprises. Cinq stats figurent bien ce cauchemar vécu par la Nazionale.


0


Comme le nombre de ballons touchés par la Macédoine du Nord dans la surface italienne en première mi-temps contre l’Italie. Un symbole du manque de danger de l’adversaire, qui aura pourtant réussi à marquer en seconde période.


1


Pour la première fois de son histoire l’Italie ne va pas participer à deux Coupes du monde successivement. À titre de comparaison, l’équipe de France avait subi le même sort en 1970-1974 puis en 1990-1994.

3

Être absent à deux Coupes du monde de suite, c’est un énorme coup dur pour un grand pays du foot. Mais manquer deux Coupes du monde de suite tout en ayant remporté l’Euro entre temps, ce n’est pas du jamais vu.

Dans l’histoire, la Tchécoslovaquie (vainqueure de l’Euro 1976), le Danemark (Euro 1992) et la Grèce (Euro 2004), avaient vécu le même cauchemar.


4


Depuis son arrivée à la tête de la Nazionale en mai 2018, Roberto Mancini a disputé 47 matches. Pour 32 victoires, 11 nuls et 4 petites défaites. Parmi celles-ci, deux en 2018 (amical perdu 3-1 contre la France et match de Ligue des nations, 0-1 contre le Portugal) et la demi-finale de Ligue des nations en octobre 2021 fa à l’Espagne.

Terrible, pour les Transalpins, que la quatrième de l’ère Mancini survienne dans un moment aussi important qu’un barrage à la Coupe du monde. Mais ce chiffre est également un signe d’espoir. Avec un très beau collectif mais un effectif plutôt limité, le sélectionneur aura quasiment tiré le meilleur de ce qu’il avait à disposition. Cet échec doit-il signer la fin de son passage à la tête des Azzurri ?


32


Le nombre de tirs tentés face à la Macédoine du Nord, contre 4 de la part des adversaires. On pourrait aussi rajouter les 16 corners à 0. La preuve assez simple que, au-delà de la fébrilité face à l’événement, du manque de grands joueurs dans l’équipe et la nécessité de trouver un grand attaquant, l’Italie a payé son manque d’efficacité et a été malheureuse.

Cela vient également souligner que dès qu’elle fait face à une équipe regroupée, cette Squadra Azzurra a du mal à se créer les espaces, alors qu’elle a fait des ravages face aux blocs hauts l’année précédente (Belgique, Espagne, Angleterre). Un chantier parmi tant d’autres : savoir gérer le statut de favori et créer le danger tout en ayant le monopole du ballon.


À lire aussi :


Photo Icon Sport