Ciao Carlo !
Carlo Ancelotti vient d’être viré du Bayern Munich après la défaite 0-3 contre le PSG. La fin d’une aventure pour le Mister… En attendant la suite ?
Après des passages réussis à Parme, à Milan, à Chelsea, au PSG et au Real Madrid, (en considérant ses deux années à la Juventus comme moyennes), Carlo Ancelotti a été démis de ses fonctions d’entraîneur du Bayern Munich ce 28 septembre 2017. Une mauvaise nouvelle pour le multiple vainqueur de la LDC en tant que joueur et entraîneur, mais surtout une grosse surprise.
Certes, le début de saison du Bayern n’est pas folichon. Quelques matchs poussifs en championnat, une lourde défaite contre le PSG en Ligue des Champions, mais rien de catastrophique. Surtout compte tenu du nombre d’absents ayant sanctionné le groupe ces derniers jours. Surtout vu les résultats obtenus par le Mister depuis son arrivée à l’été 2016 : un championnat remporté et deux Supercoupes d’Allemagne.
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Si Carlo et sa bande auraient pu mieux faire en Coupe d’Allemagne et en Europe (sortis en 2016/2017 par un Real Madrid monstrueux et futur vainqueur de l’édition), le problème semble venir d’ailleurs. Depuis la rentrée, un bruit insistant parle de dissensions au sein du vestiaire, d’un souci d’adhésion avec certaines idées de l’entraîneur. En tout cas, le club explique dans un communiqué : « Après une analyse interne suivant la défaite 3-0 sur le terrain du Paris Saint-Germain, le FC Bayern München se sépare de Carlo Ancelotti ». Rien de très évocateur… En attendant plus d’informations, Willy Sagnol assurera l’intérim.
Un syndrome post-départ de Guardiola non digéré ? Peut-être. Surtout lorsque l’on sait qu’Ancelotti a chamboulé la tactique du club à son arrivée, préférant un jeu simple et rapide à celui mis en place par l’Espagnol. Quoi qu’il en soit, le départ d’un entraîneur d’un grand club fin septembre n’est jamais bon signe, même si le Bayern Munich a toujours eu tendance à se montrer particulièrement exigeant avec ses entraîneurs.
Carlo Ancelotti quitte donc la Bavière avec de nouvelles lignes à son palmarès mais un sentiment mitigé. Pour une fois, visiblement, il n’a pas réussi à faire adhérer le vestiaire à sa personnalité paternelle et à ses plans de jeu. Cette expérience lui fera-t-elle songer à une pause en club ? Et pourquoi pas naître l’envie de prendre la tête d’une équipe nationale ? Dommage pour tous, l’Italie est déjà entre les mains de Ventura…