Sébastien-Abdelhamid « j’ai le numéro de Trezeguet mais je n’ai jamais osé l’appeler »

Sébastien-Abdelhamid « j’ai le numéro de Trezeguet mais je n’ai jamais osé l’appeler »

19 avril 2016 1 Par Nicolas Basse

« Emmerdeur » pour l’émission On n’est plus des pigeons, journaliste jeux vidéo, rap, manga, chroniqueur cinéma, membre du feu collectif Kourtrajmé… À 33 ans, Sébastien-Abdelhamid a déjà une carrière longue comme le bras. Si tout ce qu’il fait le passionne, sa vraie raison de vivre, c’est la Juventus. Interview fleuve.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Sébastien-Abdelhamid de mon prénom, Godelu de mon nom de famille. J’ai 33 ans et je fais du sport. Du foot et du basket, plus en club. Je suis un passionné de tous les sport, de football spécialement, c’est ma drogue. En particulier la Serie A et évidemment la Juventus, mon amour pour toujours.

Raconte-nous ta carrière journalistique

J’ai débuté dans la presse écrite il y a plus de 10 ans. Ensuite, j’ai commencé à faire de la télé chez Canal+, avec une émission qui s’appelait Street Player. Après j’ai fait Superstore, Clique et depuis 3 ans je suis dans l’émission On n’est plus des pigeons sur France 4. Sur Canal+ Cinéma je suis dans La séance de Mouloud. Je m’active aussi sur internet car c’est un de mes terrains de jeu préférés.

Ton prénom, c’est toi qui l’as modifié ?

Exactement. Je me suis converti à 17 ans, à la moitié de ma vie. C’est mon identité entière et cela reflète ce que je suis dans mon intégralité. À propos, beaucoup de personnes pensent qu’Abdelhamid est mon nom de famille ! Je ne relève même plus, ce n’est pas grave.

En tant qu' »emmerdeur », tu luttes avec humour et ironie contre les abus publicitaires. C’est important pour toi de se battre contre les escroqueries ?

Grave ! C’est hyper important. Je le joue mais dans la vie je suis aussi un peu un emmerdeur. À partir du moment où on te promet quelque chose et qu’on ne respecte pas la promesse pour laquelle on a payé, ce n’est pas normal. On est tous des consommateurs, et on se fait tous avoir à un moment ou à un autre. C’est quand même cool de pouvoir aller voir les marques et les industriels en leur disant « dites-moi, vous ne vous foutez pas un peu de notre gueule là ? » J’essaie de ne jamais être méchant, mais il faut voir qu’au-delà de tout ça, il y a des gens lésés au quotidien. Et il y a des gens pour qui 1€, 20 centimes d’euro, c’est très important. Il y a des gens qui font leurs comptes à des dixièmes de centimes près. Aujourd’hui heureusement grâce à Dieu je ne fais plus ce genre de comptes, mais plus jeune je l’ai fait avec ma mère. Et je n’oublie pas.

 Tu as aimé le foot tard. Quelles étaient tes passions, plus jeune ?

Ma première passion, ce sont les jeux vidéo. Depuis… pfff, toujours. Mes premiers souvenirs, c’est l’Atari 2600 et les jeux d’arcade. Je grattais même quelques pièces aux gens dans la rue pour pouvoir aller jouer ! Après, je suis un amoureux de cinéma, de manga, d’anime et dans les années 80/90 j’étais un gros fan de NBA. Ça m’a passé dans la période 2000 jusqu’à il y a 4 ans où je m’y suis remis.

Tu as fait partie du collectif Kourtrajmé. Comment as-tu « intégré l’effectif » ?

En fait, c’est avant tout une bande de potes. Untel connaissait untel qui connaissait untel… Tout le monde est devenu ami. On avait un noyau dur et plein de gens autour. Je suis d’ailleurs tellement content quand je vois où en sont les talents de l’époque qui faisaient partie de notre groupe. C’est mérité.

Passons aux choses sérieuses. Pourquoi la Juventus ? Quand ? Comment ?

Del Piero. C’est lui qui me fait aimer la Juve. J’avais déjà eu un avant-goût de l’amour pour le football avec Baggio mais c’était plus avec l’équipe nationale. À l’époque je n’avais pas d’argent, pas Canal+ et je ne pouvais pas vraiment voir les clubs de Serie A, hormis en Champion’s League. Un jour je suis tombé sur un match de Del Piero et c’était… Waouw ! Ça remonte à 1996 et vraiment c’est là que mon amour pour la Juve est né. Del Piero m’a fait rêver direct. Il était tellement rempli de classe, majestueux, beau dans tous les sens du terme. Et puis mes potes supportaient Manchester United, le Barça… Je m’en battais les reins du foot mais quand j’ai vu Del Piero, j’ai compris. J’ai aussi commencé à aimer le foot grâce aux jeux : Soccer shootout de Capcom, Eric Cantona, ISS…

 Comment as-tu vécu le passage de Conte à Allegri ?

Le départ de Conte et l’arrivée d’Allegri ne m’ont pas satisfait. Faut être honnête, j’avais peur. Allegri je le connaissais comme un homme de coupes. Au début, je me posais pas mal de questions. Aujourd’hui, comment ne pas être satisfait ? Il a remonté l’équipe, su remotiver les joueurs… On avait quand même perdu Pirlo, Vidal, Tevez… C’est dur de relancer une équipe après tant de championnats gagnés et une finale de LDC perdue ! Au final, il a su le faire. Cela a pris du temps. Mais maintenant c’est impressionnant. On a fait une remontée fabuleuse. On sort la tête haute de la Ligue des Champions contre le Bayern sur deux matchs complètement dingues, et qu’on méritait quasiment de gagner, avec des faits d’arbitrage un peu douteux. Mais si je commence sur ce terrain-là on va dire : « les Juventini toujours en train de parler d’arbitrage alors que patati patata… ».

T’es-tu remis du départ de Pirlo ?

Pirlo, je l’aime. Je l’ai déjà rencontré. Il est dans la vie ce qu’il est sur le terrain. Classe, humilité. Et il était tout timide ! Je le suis encore avec New York FC, j’ai toujours un œil sur lui. Alors que Vidal, je m’en bats les reins de ce qu’il fait avec le Bayern. Son départ ne s’est pas très bien passé. Mais je lui souhaite le meilleur.

Le foot Italien en général, ça te fait penser à quoi ?

Déjà il faut savoir que je suis supporter de la Squadra Azzurra. En 1998 j’ai pleuré après les quarts contre la France. En 2000, c’étaient des cris. Et en 2006 c’était la joie. Il n’y a pas de question de « je préfère l’Italie devant la France ». Je suis très manichéen : il y a mes équipes, la Juve et l’Italie, et le reste du monde, bien que j’ai de l’affection pour quelques clubs comme Metz. Mais à part ça, la Juventus, l’Italie et basta ! Mon premier maillot de foot c’est celui de l’Italie en 1997, magnifique d’ailleurs, que j’avais fait floqué Inzaghi. Va comprendre pourquoi… Sûrement parce que je jouais 9 à l’époque ! D’ailleurs, quand je pense que cet enfoiré de Totti a volé le 10 à Del Piero… Enfin bon.

Pour moi l’Italie représente la période dorée du football. Dans les années 1990, il n’y avait rien de mieux. Et on a beau dire tout ce qu’on veut -c’est vrai qu’il y a eu une grosse période creuse- aujourd’hui la Serie A c’est beau. Aujourd’hui la Serie A c’est des buts. Aujourd’hui en Serie A ça se bat, il y a du niveau. Aujourd’hui, tout simplement, la Serie A ça fait rêver.

Au niveau européen, peux-tu supporter d’autres équipes italiennes pour le coefficient UEFA ?

Ça dépend. L’Inter, c’est dur, non. Je respecte les supporters intéristes qui le sont depuis toujours. C’est un club pour lequel j’avais de l’admiration dans les années 1990, avec leurs grandes équipes et leurs joueurs maudits. Mais depuis 2006 je n’aime pas. Spécialement les supporters intéristes qui sont arrivés à ce moment-là. Je respecte le club, les supporters de longue date… Mais bon de toute façon ils ne sont pas en Champions’ League hahaha ! Le Napoli, oui. S’ils peuvent remonter le coefficient, tant mieux. La Roma, pareil. Plus il y a d’équipes italiennes pour redorer le blason italien et montrer à l’Europe qu’on est au niveau, mieux c’est. Allez, même l’Int… Ha non j’y arrive pas.


(On lui sort un maillot de la Juventus floqué Trezeguet) Que t’inspire ce maillot ?

Haaaaaaaaaaa. C’est un joueur que je n’ai pas rencontré et pour moi c’est une frustration. Trezeguet c’est un mec que tu pouvais ne pas voir pendant 89 minutes et 30 secondes et à la 89ème minute et 31ème seconde, il était capable de marquer. Fabuleux. Et la joie qu’il dégageait à chaque but ! On n’en fait plus des comme lui. Le buteur par excellence. De n’importe quelle position, de la fesse, du genou, du tibia, de la cuisse. Il avait totalement l’esprit de la Juventus. Et son duo avec Alessandro Del Piero… Un régal. Je vais t’avouer un truc : j’ai le numéro de Trezeguet mais je n’ai jamais osé l’appeler. Je lui dirais quoi ? « Hé salut, je t’aime ! ». Non, je ne le ferai pas. En tout cas j’espère le rencontrer car il m’a fait énormément vibrer. Aujourd’hui il est encore au club et ça c’est beau ! Une légende qui s’occupe des légendes. Comme Pavel (Nedved)… Waouw ! Je l’ai rencontré et je lui ai dit « Pavel je t’aime ! ». Il avait deux gardes du corps qui ne voulaient pas que je l’approche. Lui a dit « non non c’est bon, viens ». C’est dans ces moments que tu te rends compte qu’un grand joueur, ce n’est pas seulement sur le terrain. Voilà ce qui fait la différence entre un bon joueur et un grand joueur.

« J’ai le même maillot chez moi »/Photo Nicolas Basse

S’il y a une offre de 100M d’euros pour Pogba, faut-il le vendre ?

J’ai envie de dire que l’important n’est pas le montant. Tout dépendra de sa volonté. 100 millions alors qu’il veut rester, je n’en ai rien à foutre de l’argent. Mais si Paul Pogba a envie de partir et qu’une offre de 80 millions arrive, qu’il parte. Le mec est intelligent, posé, je pense qu’il se sent bien à la Juve. C’est un des meilleurs au monde. Quand je pense que certains essaient de le comparer à des charlots de Ligue 1 ! C’est vraiment la preuve qu’ils ne regardent ni la Serie A ni la Juventus… Il a été en sous-régime en début de saison. Mais dans sa vision de jeu, son toucher de balle, il est génial. Même avec 100 millions d’euros, comment tu le remplaces ? Par qui ? L’important c’est sa volonté.

As-tu déjà été au Juventus Stadium ?

Oui, contre Palerme pour le match du titre il y a trois ans, en 2013. Impressionnant, magnifique, la ville s’embrase, c’est une enceinte fabuleuse. J’ai fait la visite du musée, génial. L’écrin est à la hauteur de ce que représente la Juve. Pour moi, c’est un des plus beaux stades d’Europe avec l’Arena du Bayern. Et quelle bonne idée d’avoir réduit la capacité ! Il est plein à chaque fois, ça résonne, il y a une grosse ambiance… Les gens qui disent qu’il n’y a pas d’ambiance en Italie, ce sont des gens qui ne regardent pas la Serie A ! Mais qu’ils viennent mettre les pieds au Juventus Stadium, ils vont pleurer.

Fais-tu une overdose de Premier League à cause des médias français ?

Pour moi c’est de la flûte de Pan tout ça. La Premier League ceci, la Liga cela, mais arrêtez de me saouler, il n’y a aucun intérêt dans vos championnats. Je vais être catégorique : évidemment c’est sympa, il y a des buts, mais il y a combien d’équipes en vrai ? Là c’est cool, Leicester est premier, et c’est Ranieri aux commandes ! C’est un éternel second, il n’a jamais rien gagné et là il est premier ? Posez-vous des questions à un moment les gars… Je suis d’accord c’est spectaculaire, mais à un moment donné c’est de la masturbation intellectuelle.

En Italie il y a eu un gros creux, à cause de problèmes d’argent. Il est où l’argent ? En Liga, en Premier League. Mais aujourd’hui ça joue en Italie, c’est tactique ! Le catenaccio ? Mon cul sur la commode ! Il y a du spectacle en Serie A et il y a la mentalité de la gagne. Je me régale toutes les semaines. Les mecs, il leur suffit de voir un match de merde du Calcio, ça arrive, pour dire qu’il n’y a pas de jeu en Italie ! Et puis il y a une grosse part de mauvaise foi chez les médias sportifs et les français : si le jeu de l’Atletico était pratiqué par un club Italien, un crierait au scandale, à l’escroquerie, au catenaccio. Ce qui me dérange, c’est qu’on juge un championnat sans le regarder, n’est-ce pas Christophe Dugarry… Il faut savoir reconnaître les qualités de chaque championnat. En Liga, il y a du spectacle mais en face des 4/5 gros, pas beaucoup d’opposition. En Italie, le Milan n’a peut-être plus son prestige d’antan mais si tu regardes les 6 premiers du classement, ça joue, ça a une histoire. C’est ça qui est beau.

À nous de t’emmerder. Peux-tu nous faire ton top 5 de footballeurs ?

Avec Del Piero

1- Del Piero. Je l’ai déjà rencontré d’ailleurs. Je raconte toute ma vie hein ! C’est un bijou. Un amour. De A à Z. Il a rencontré mon fils, lui a parlé en Français…

2- Nedved. Une légende. Frappe de balle de ouf, magnifique sur le terrain et en dehors. Un grand monsieur.

3- Gigi Buffon. Ce mec m’impressionne. Humilité, tout ce qu’il représente… Le plus grand.

4- Paolo Maldini. Parce que ce gars m’a fait rêver. Un défenseur. J’ai encore son poster de lui avec la Squadra Azzura 1996 chez mes parents. J’ai son maillot. Il représentait la quintessence de la classe italienne.

5- Baggio. Pour la folie, pour les gestes, pour la queue de cheval, pour la beauté du geste.

Ton top 5 de rappeurs solo français ?

1- Oxmo Puccino. Légende parmi les légendes. Je le connais depuis que je suis tout petit. Il habitait dans le 19ème et moi dans le 20ème. Je traînais à Place des Fêtes et je le croisais souvent. Ce mec c’est plus qu’un rappeur. Poète, musicien… Un auteur.

2- J’ai le droit, je fais une égalité : Rohff et Booba. Rohff parce que Le code de l’honneur c’est un album que j’ai tellement écoute ! 1999/2000, folie furieuse. Booba parce qu’aujourd’hui tu peux l’aimer, le détester, apprécier ou non ce qu’il fait, il est numéro 1. Le mec est là quoiqu’on en dise. Je vais même pas citer toute sa carrière tellement c’est grand. Intestable.

4- Tiers Monde, du label Din Records. C’est mon ami, c’est mon frère. J’aime beaucoup ce qu’il fait. Un des rares actuellement que j’écoute avec plaisir. Beaucoup de talent sur le fond comme sur la forme. Son prochain album No Future va sortir fin avril et j’attends avec impatience.

5- Doc Gynéco. Pour Première Consultation. Bientôt la tournée qui arrive, je vais y aller avec plaisir. C’est un mec que je kiffe dans la vie aussi. Son album date de 1996 et je l’ai poncé depuis ! Je mets aussi Fabe avec lui. Discours opposés, rappeurs totalement différents mais deux grands artistes.

Ton top 5 manga/anime ?

1- DBZ. Facile. Indétrônable, intestable, tout ce que tu veux. C’est la nostalgie qui parle, mais c’est la base.

2- One Piece, qui pourrait être premier. Mais Oda (créateur de One Piece) s’est énormément inspiré de Toriyama (créateur de Dragon Ball), qui a posé les bases. L’univers de One Piece c’est du jamais vu. Dingue ! Tu retrouves des personnages, vus dans l’épisode 10, 150 épisodes plus tard ! C’est fou.

3- Cobra. Anime, manga, je kiffe. J’ai rencontré Terasawa il n’y a pas longtemps. J’ai des dessins chez moi affichés. La nouvelle série arrive et j’attends à mort. Cobra c’est ma jeunesse.

Sébastien-Abdelhamid chez Olive et Tom

4- Olive et Tom. Je l’ai pris sur le tard parce que je n’aimais pas le foot avant. Et Mark Landers finit à la Juventus ! Voir Davids, Del Piero, Inzaghi, Zizou, Thuram dans le manga, c’est fou. J’ai ce privilège -je parle beaucoup de moi- d’avoir mon portrait fait par le mangaka avec le maillot de la Juve. Del Piero en a un aussi… C’est émouvant.

5- Nicky Larson. J’aurais bien mis Naruto mais la fin m’a tellement déçu ! City Hunter (la version manga de Nicky Larson) je l’ai connu dans ma jeunesse, je n’avais pas la bonne lecture car c’est bien plus adulte que ce qu’il n’y parait. Je l’ai redécouvert après et c’est bien écrit, bien dessiné.

Ton top 5 jeux vidéo ?

1- Oulalalalala ! Zelda 3 (A link to the past) sur Super Nintendo.

2- Super Mario Kart sur Super NES.

3- Final Fantasy VII. Gros kiffe, grosse tarte. À l’époque on n’avait pas d’argent et je prenais des jeux qui allaient me durer bien longtemps. J’avais besoin soi de m’évader soi de jouer avec mes potes.

4- ISS. C’est fou ! Le début d’une série qui deviendra PES…

5- Resident Evil sur Playstation. J’avais peur de jouer seul, la nuit. Énorme jeu.

Tu joues à quoi en ce moment ?

Et bah figure-toi que je joue à PES 2016. Excellent. J’avais lâché PES après le 6. FIFA était au top mais depuis 2 ans je ne m’y retrouve plus, pas de plaisir. J’ai re-testé PES et j’ai pris une claque, retrouvé des sensations rares. Toute l’époque Ligue des Masters, édition de maillots et carrière dingue m’est revenue en pleine tête. Ce n’est pas parfait mais j’ai retrouvé le plaisir.

 L’émission Les Pigeons va s’arrêter bientôt. As-tu des pistes pour la suite ?

Ça va s’arrêter, c’est vrai. C’est la fin d’une très belle aventure de 3 ans, plus de soixante émissions, grâce à laquelle les gens m’envoient tous les jours du bonheur, de petits enfants de 7 ans à des vieilles dames de 75 ans. Alors oui j’ai des projets mais je ne peux pas trop parler pour l’instant ! Ce sont de belles choses, de gros challenges. J’ai envie de retravailler dans mes passions premières.

J’ai commencé à dévoiler ce que j’allais faire avec ADN (Anime Digital Network) sous peu : le but est de redonner ses lettres de noblesse au Japanim en France, offrir un traitement médiatique qu’il mérite. Chez ADN ils ont tout compris : faire de l’argent n’est pas leur but premier, mais de proposer de la qualité aux gens. Plein d’autres choses arrivent mais j’y travaille et certains projets ne sont encore qu’au stade embryonnaire. Dès que j’en saurai plus j’en parlerai sur Twitter, qui est mon lien direct avec les gens. Je n’aime pas parler de followers car pour moi ce sont des gens avec qui je dialogue quotidiennement et c’est grâce à eux que je suis là.

@nicolas_basse